Pourquoi une évaluation MAPS a-t-elle été lancée ?
L'évaluation visait à identifier les forces et les faiblesses du système de passation des marchés publics et des délégations de service public au Burkina Faso. Elle visait à formuler des recommandations pour de nouvelles réformes et améliorations.
Qui a initié l'évaluation ?
Le processus a été initié par le Ministère de l'Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) avec l'appui de la Banque Mondiale, de la Banque Africaine de Développement et du Bureau de la Coopération Suisse. L'évaluation a été menée en collaboration avec divers partenaires internationaux, dont l'Union européenne, et a impliqué le secteur privé et la société civile.
Brève description du système de passation des marchés du pays
Le système de passation des marchés du Burkina Faso est réglementé et intégré à la gestion des finances publiques. Il suit les directives de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), garantissant l'adhésion aux réglementations régionales. Le système est structuré avec des autorités de contrôle telles que l'Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) et la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics (DG-CMEF), qui assument des fonctions de régulation et d'audit.
Y a-t-il d'autres aspects du pays qui méritent d'être mentionnés ?
Le Burkina Faso a entrepris plusieurs réformes en matière de passation des marchés, notamment en adoptant les directives de l'UEMOA sur la passation des marchés en 2007 et en restructurant ses organismes de réglementation. En 2014, l'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) a été rebaptisée ARCOP, élargissant son rôle aux partenariats public-privé (PPP).
Y a-t-il eu des perturbations ?
Oui, l'évaluation a été confrontée à des difficultés telles que des mouvements sociaux affectant les délais de passation des marchés à l'adresse 2018, des problèmes de collecte de données dus à de mauvaises pratiques d'archivage et l'instabilité du système de gestion des marchés publics (SIMP). En outre, des retards dans la planification et l'exécution des processus de passation de marchés, ainsi que des difficultés dans la circulation de l'information entre les parties prenantes, ont été signalés